STopMicro38
De l'eau, pas des puces !
Contributions à l’enquête publique : qui a dit quoi ?
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Analyse des contributions à l’enquête publique :
qui a dit quoi ?

Entre les « Vive le progrès technologique et non le retour à l’âge de pierre, seul leitmotiv proposé par les fondamentalistes verts ! » ; « Ne laissons pas quelques opposants réacs aux méthodes douteuses décider contre l’intérêt commun des habitants de notre territoire !!!! », certaines des 344 contributions à l’enquête publique relative à l’agrandissement de STMicroelectronics étaient un peu plus développées. On vous propose un résumé de tout ce qui a pu s’écrire :

De manière générale :

Les principaux arguments mobilisés dans les avis favorables sont le développement économique local / l’indépendance vis-à-vis de l’Asie / la souveraineté nationale / le fait qu’ST aurait une bonne prise en compte des enjeux environnementaux et y travaillerait depuis longtemps (Reuse, etc.) / le fait que ST est notre fleuron local et contribue au rayonnement/notoriété internationale / les emplois directs et indirects générés par l’agrandissmeent / la forte demande de semi-conducteurs donc c’est mieux qu’ils soient produits ici plutôt qu’ailleurs (meilleures réglementations sociales et environnementales)

Les avis défavorables quant à eux mettent en avant : un dossier d’enquête très mal fait (pièces cachées, chiffres qui se basent sur des vieux repères, durée de l’enquête publique très courte, etc.) / la pollution sonore (surtout à proximité de l’usine) et visuelle (surtout pour les personnes sur les balcons de Belledonne et de Chartreuse) / la hausse du trafic routier / les risques technologiques pour les population / les rejets dans l’Isère (dérogations cuivre, phosphote, azote) / la consommation d’eau potable / le décalage entre l’agrandissement et les enjeux environnementaux actuels / l’utilisations gadget des semiconducteurs  et la critique de la numérisation du monde / les puces qui servent dans les armes russes / la non prise en compte des effets cumulés avec Soitec / les impacts sur le foncier / le fait qu’il n’y a pas de consultation d’organisme indépendant / l’artificialisation des sols et le non-respect du ZAN / l’absence de réponse à la MRAE / les pollutions diverses / les impacts sur la nappe dûs aux futurs forages

Ci-dessous, la synthèse des contributions provenant de personnalités publiques, d’associations, de communes ou d’entreprises (La Métro, la FNE, Piolle, les conseils municipaux, Teissere, etc.) :

QUI/AVIS

CE QUI Y EST DIT

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Grenoble Alpes Métropole

(signé par Anne-Sophie Olmos et Mélina Herenger)

X

-en intégralité ici, version courrier ici

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– Demande en eau potable compatible avec les volumes conventionnées entre la métropole et CCLG mais : doutes sur la faisabilité des projets de pompage dans la nappe et sur la réutilisation de l’eau pour couvrir les besoins totaux annoncés

– Réserves sur la mobilisation des différentes ressources en eau sur la durée et sur l’équilibre entre les différents usagers à moyen terme, soit au-delà de 2030.

– Agrandissement = atout économique majeur (emplois)

– Relance l’idée du RER métropolitain pour palier le problème du trafic

– Dossier incomplet : non-prise en compte des effets cumulés, pas de réponse aux critiques de la MRAE, manque des documents

– Le dossier est présenté hors contexte des besoins en eau de Soitec : Les consommations cumulées des 2 entreprises représentent un poids très important par rapport aux livraisons actuelles au Grésivaudan (1 070 m³/h projeté d’ici 2030 pour une convention maximum de 1 200 m³/h soit 89.2% de la fourniture maximum de GAM) d’une part et d’autre part fonction de la production de la ressource Romanche.

– Eau : il faudrait une étude spécifique pour prendre en compte les impacts du changement climatique et les demandes des territoires voisins (e.g. voironnais)

– La métro fournit à la CCLG un volume maximal (1 200m3/h max), c’est à la CCLG de s’assurer de la compatibilité actuelle et future des usages

« Le Conseil d’exploitation des régies eau et assainissement de la métropole émet une réserve forte quant à la satisfaction des besoins en eau annoncés pour l’extension objet de la demande d’autorisation, dont la faisabilité réelle reposera sur la mise en œuvre des projets de pompage dans la nappe de l’Isère et sur les réutilisations partielles de l’eau, pour couvrir 42 % des besoins globaux annoncés »

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Eric Piolle

x

 –en intégralité

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– Réindustrialisation/relocalisation : souveraineté et internalisation de notre pollution

– Préoccupé par la consommation d’eau et les impacts environnementaux

– il faut encadrer l’utilisation de l’eau : prioriser les usages humains et agricoles sur ceux industriels

– nécessité d’accéder aux informations relatives aux rejets d’eaux usées industrielles faisant l’objet d’une autosurveillance

« Si le projet d’agrandissement de l’usine de fabrication répond à un enjeu économique de réindustrialisation bas carbone créant près de 1000 emplois sur notre bassin de vie, les impacts environnementaux et climatiques ne peuvent être ignorés. »

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Association CIVIPOLE

> regroupe environ 30 associations d’habitants et de
quartier de l’agglomération grenobloise pour impulser un dialogue entre les
habitants et les acteurs des grands projets d’aménagement.

Défavorable

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– consommation d’eau

– rejets

– entreprise qui contribue à la richesse et à l’indépendance nationale

« si elle n’est pas accompagnée d’un plan réaliste de diminution en valeur absolue de la consommation de notre eau de source et de réduction des rejets dans l’Isère, notre association donne un avis très défavorable et s’oppose fermement à l’extension de cette société »

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Conseil municipal de Laval-en-Belledonne

Favorable

(Pour : 7 / Contre : 1 / Abstention : 4)

en intégralité

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– Soutien la relocalisation des entreprises stratégiques pour la souveraineté

– Inquiétudes : pression foncière et déplacements dans la vallée

– Sur les coteaux de Laval, « l’intégration paysagère de l’actuelle usine est particulièrement mauvaise »

– Souhaite relancer le projet de RER métropolitain + une troisième voie en gare de Brignoud

– Demande un accompagnement financier de l’État aux communes impactées (hausse de la demande de services + pression foncière)

– Vœux pieux : meilleure gestion de l’eau, panneaux solaires, végétaliser l’usine, plus de transparence, etc.

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Raymond Avrillier

Défavorable

 

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– rejoint l’avis de la MRAE

– dossier incomplet

– ST contribue aux armes de guerre russes

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Pierre Meriaux  (adjoint au maire de Grenoble)

Défavorable

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– irrégularités dans le dossier (ne prend pas en compte effets cumulés et dominos)

– la sécurité est occultée puisqu’il est impossible de savoir si les dispositifs d’approvisionnement en eau pour les dispositifs de lutte contre l’incendie sont conformes.

– le fait d’avoir décidé, tant STMicro que la DREAL, de ne pas « ressaisir l’Autorité environnementale avant l’enquête publique », comme exigé par celle-ci, viole l’article R 122-5 du code de l’environnement.

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Ma voix, ma ville (groupe d’opposition de Villard Bonnot)

Défavorable

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– Rejet des divers polluants en augmentation

– Consommation en eau exponentielle

– Future augmentation de la consommation du site en produits chimiques

Effets cumulés

– Il faut anticiper le changement climatique et son accélération

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Conseil municipal plateau des Petites Roches

Défavorable

(à l’unanimité)

en intégralité

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1) Transparence et sincérité du dossier : 9 documents confidentiels sur 20 ; manque de chiffres ; lacunes dossiers ; EP très tardive

2) Consommation d’eau : Le plan d’augmentation des performances des installations et de réduction des utilisations n’est pas chiffrée clairement, aucune obligation de moyen ni d’engagement de résultat n’est formalisée, notamment en cas de défaillance des systèmes de recyclage ou de besoins accrus par les conditions météorologiques chaudes (tour aéroréfrigérante) et en lien avec la variabilité de la ressource et les besoins des autres usagers notamment agricoles.

3) Recyclage de l’eau : usage du conditionnel pour le REUSE, pas de calendrier, pas de détails, on ne sait pas si les chiffres annoncés prennent en compte le REUSE ou pas

4) Qualité de l’eau rejetée dans l’Isère et accumulation de polluants sur le long terme

5) Risque technologique

6) Empreinte carbone, gestion des flux domicile-travail vers les communes de montagne

7) Artificialisation de terres agricoles

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Véronique Fernandez (élue adjointe du Plateau des Petites Roches)

Défavorable

 

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– Réserves pièces confidentielles

– Risques et dangers

– Eau : usage et pollution

– Foncier

– Enquête où tout est déjà joué (travaux déjà commencés)

« Agrandir l’usine de STMicroelectronics de Crolles c’est valider un projet de société qui considère qu’un surplus d’objet connectés, de trajets (du moment qu’ils sont en voiture électrique) d’extraction de roches, de métaux et d’eau considérés comme des « ressources » et leurs corolaires de pollutions sont la réponse adaptée à l’accélération actuelles des perturbations environnementales. »

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Conseil municipal de Villard-Bonnot

Favorable

(« sous réserves de l’ensemble des recommandations de l’autorité environnementale »)

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– problèmes logement et transports (hausse pollution)

– demande : plus de trains desservis à Brignoud + une collaboration avec les autorités compétentes pour aider la commune à « reconquérir la zone stratégique des friches des papeteries de Lancey » (« opportunité non négligeable en termes de foncier »)

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Vincent Gay (conseiller régional de l’Isère – groupe les Ecologistes)

Très défavorable

 

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– EP qui arrive trop tard

– Il faut questionner les usages « à condition d’en restreindre la demande par la sobriété des usages, il est nécessaire d’en relocaliser la production. »

– Produire en France pour contrôler l’impact environnemental de cette industrie

– Limiter la consommation d’eau potable à celle qui est consommée actuellement (prélèvement max à 18 000m3/j)

– Opposition aux forages dans la nappe (surtout puits P3 et P4)

– Rejets dans le milieu : baisse du débit de l’Isère couplée à l’impact des rejets cumulés

– Impact foncier

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AAPPMA BELLEDONNE

X

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– ruisseaux impactés par la pollution et le pompage

– impact sur les poissons : augmentation de la température de l’eau + discontinuité des écoulements qui empêche la remontée des poissons (truites)

«  La concomitance des pompage supplémentaires avec diminution des débits des ruisseaux precedement cités et la pollution dû au dispositif REUSE entraînera de fait la disparition de toutes faune piscicoles dans la chantourne et les ruisseaux en amont du site de ST »

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Teissere

X

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– Inquiet à propos des pompages que ST va effectuer dans la nappe que Teissere utilise aussi (les chiffres indiqués par ST sont peu clairs et minimisent l’impact du pompage)

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Association Syndicale Libre du lotissement le Clos des Palisses

X

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Risques technologiques ; nuisances sonores ; nuisances visuelles

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Collectif Grési.citoyen.nes

Défavorable

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– Effets écologiques de l’industrie du numérique pas soutenable (illusion d’une croissance verte ou numérique) – parallèle avec la situation à Taïwan ; pollution en amont (extractivisme) et en aval (technologies zombies =durabilité très faible voire nulle)

– Destination de la production crolloise : l’univers des objets connectés, technologies embarquées ou des industries de l’armement

– Artificialisation des sols

– Pas d’analyse du coût socio-économique du projet

– L’absence de soutenabilité contribue à mettre en danger l’habitabilité du territoire

« Le simulacre de concertation sur une potentielle autorisation d’exploitation de bâtiments déjà construits (permis de construire accordés en… 2014) est bien le reflet d’une perte totale de souveraineté de stratégie, de vision, de lisibilité de ce territoire, « interstice » péri-urbain comme le qualifiait maladroitement et peut-être justement l’ancien Président Brottes. Le vide stratégique, le vide démocratique, l’ « idéologie californienne » 12 hors-sol et en actes… Ici le bassin « Grenoble Alpes » ! »

« L’enjeu de cette extension doit être mesuré à l’échelle réelle de ses « hectares fantôme », des mines d’où sont extraites des minéraux rares, jusqu’aux décharges où se retrouvent les vibromasseurs connectés hors d’usage. »

« Eu égard à la filière et au modèle d’affaire choisi par l’entreprise, l’enquête publique ne peut se résumer en un examen purement technique d’une performance environnementale sur un espace clos de 44 ha. Ce qui est à l’œuvre, c’est une destruction massive de l’environnement tant au plan international que local, dans un silence démocratique inquiétant, notamment

concernant la non-application du ZAN, et dont les volumes des investissements financiers masquent mal ceux non encore chiffrés localement pour honorer les promesses de durabilité de l’entreprise. »

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Claire Kirkyacharian

(ancienne élue à la mairie de Grenoble et ancienne vice-présidente de la métro)

Défavorable

 

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– Projet national mais examiné localement

– Utilisation extravagante d’eau pure, rejets de cette eau de température et de composition chimique inconnus

– Qualité de l’air perturbée en température et microparticules

– Fracture sociale accrue (hausse foncier, etc.) : « L’emploi industriel est un domaine modérément contesté en général en période de chômage. Il semble qu’aujourd’hui en ce qui concerne Crolles mais surtout sa grande couverture territoriale les personnes sans emploi qualifié sont nombreuses mais peu « employables » dans la micro électronique. L’afflux de travailleurs qualifiés va donc créer un déséquilibre supplémentaire dont nous ne pouvons qu’imaginer les conséquences, comme exprimées dans le nord et l’est de la France par des observateurs plus professionnels que moi. C’est ce qu’il est convenu de dénommer le développement à deux vitesses. »

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Groupe Local EELV Grésivaudan

Défavorable

en intégralité

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– Inquiétudes liées à l’avis de la MRAE et aux lacunes dans le dossier

– Impact social (hausse du foncier)

– Sceptiques sur les projets de recyclage : tout à fait défavorables à autoriser le pompage dans la nappe

– Critique du numérique systémique : « les écologistes du Grésivaudan (et d’ailleurs) considèrent que la croissance incontrôlée du « numérique » au niveau planétaire doit être questionnée. Au rythme actuel de cette croissance, l’impact de ces technologies sur les ressources vitales (comme l’eau mais aussi l’air pur), sur la biodiversité et sur le climat s’ajoute à celui des gaz à effet de serre d’une façon significative. Les besoin de matériaux de type « terres rares », dont les ressources sont limitées, les extractions coûteuses, polluantes, et demandant un acheminement sur des milliers de kilomètres, besoin de matériaux nécessaire à la réalisation de batterie (lithium, cobalt, nickel) dont les épuisements sont prévus entre 34 et 160 ans, impossibilité de recyclage ou de retraitement, avec des obligations légales de retraitement qui sont non-respectées. Le numérique suscite aussi des craintes d’un autre ordre : il met en danger nos libertés en donnant les moyens aux gouvernements de tous bords de contrôler les déplacements, les communications, les faits et gestes de tout un-e chacun-e (voir à ce propos l’article de Mediapart daté du 29 septembre et intitulé « Sur fond d’espionnite les incroyables dérives de l’enquête contre la mouvance écologiste »). C’est le numérique qui permet à nos enfants de se harceler les un-es les autres poussant certain-es au suicide. Est-ce ça la société que nous voulons ? De la même manière que nous n’arriverons pas à limiter le dérèglement climatique sans faire de nombreuses et significatives économies d’énergie, nous devons réduire notre consommation de puces et arrêter de produire des milliards d’objets inutilement connectés voire de « gadgets » électroniques qui terminent leur existence dans les poubelles en quelques mois ou quelques jours. Malgré cela, nous ne pensons pas qu’il faille fermer toutes les usines européennes qui produisent des semi-conducteurs dont celle de STMicro à Crolles. Nous avons l’espoir qu’en France et en Europe, la législation et la réglementation permettent de réguler mieux qu’ailleurs l’impact de ces usines sur la planète. Il nous semble aussi que la présence sur notre sol de l’une d’entre elles et les débats qui entourent sa consommation d’eau et autres nuisances ainsi que son projet d’agrandissement pourraient permettre une prise de conscience par nos concitoyen-nes de l’absurdité de cette croissance numérique, en particulier dans les sphères individuelles.»

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Jérémie Iordanoff (député de la 5ème circonscription de l’Isère)

> aussi signée par Mme Marie Questiaux, sa suppléante et conseillère départementale de l’Isère

Défavorable

 

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1) travaux qui ont déjà largement commencé avant l’EP

2) Production de puces : relocalisation est un objectif souhaitable (délocalisation = délocalisation de notre pollution) mais il faudrait une réflexion sur la sobriété des usages des produits finis

3) vu les aides de l’État, il devrait y avoir des conditions

4) eau : « il paraît très imprudent de prévoir un doublement de la consommation en eau en l’absence de nouvelles études et vu le réchauffement climatique, la fonte des glaciers et la diminution, de manière générale, de la ressource en eau »

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Francis Odier – Le Crollois

Défavorable

 

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– Projet dont les effets majeurs sur l’environnement et sur le territoire grenoblois sont indirects via les activités indirectes générées, via les emplois directs et indirects induits, via les effets sur le logement, le trafic routier, la fréquentation des espaces naturels sensibles proches

– Il faut des expertises indépendantes (notamment état de pollution des sols et étude de dangers)

– Pas d’analyse des effets cumulés (Soitec)

– Critique surtout l’emplacement de la nouvelle usine et les impacts que celle-ci va générer, dit que l’extension devrait se faire sur un autre territoire moins saturé

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FNE Isère

Défavorable

 

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– Nombreuses irrégularités : étude d’impact pas suffisament exhaustive ; non-prise en compte des effets cumulés avec Soitec ; enjeux sous-évalués (eau notamment) ; description des mesures d’évitement et de réduction est particulièrement sommaire

– L’étude d’impact ne décrit pas non plus les impacts des activités et équipements connexes à l’installation et qui sont indispensables à son fonctionnement (forages pour prélever de l’eau, station de traitement des effluents, installations électriques, etc.).

– ce projet d’extension va augmenter la consommation de ressources naturelles, augmenter la consommation d’énergie, augmenter les émissions polluantes, et augmenter le risque d’accidents majeurs –> les technologies existantes devraient permettre des efforts bien plus importants

– Efforts insuffisants pour limiter la consommation d’eau (il faut investir pour le recyclage, le taux actuel est faible par rapport à ce qui se fait ailleurs) –> recyclage présenté comme un « projet » avec des engagements pas clairs

– simulation de l’abaissement du niveau de la nappe qu’engendreraient es pompages prévus au droit de la STEL2 mal configurée = conclusions non pertinentes (Un des problèmes de cette simulation est que le cours de l’Isère a été défini comme recharge infinie pour la nappe (charge hydraulique constante). Or, le fond du cours d’eau est souvent colmaté par des argiles, qui limitent les échanges avec la nappe en situation d’étiage. Cette hypothèse optimiste de recharge infinie limite fortement
l’abaissement simulé de la nappe côté Isère des pompages (abaissement qui tend vers zéro au niveau du cours d’eau, voir Fig.15-17-19 de l’EI Annexe 6) 

> Fait de nombreuses demandes à ST : s’engager sur un taux de recyclage avec une échéance, quantifier les réductions de sa consommation d’eau en periode sécheresse, etc.

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Collectif Grignon

Défavorable

 

 

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– Consommation d’eau : chiffres biaisés par unité

– Artificialisation des sols

– Pollution induites : trafic routier

– ST utilise des données de 1999-2010 pour les enjeux d’étiage

– MRAE qui n’a pas été saisie de nouveau

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GRENE : Grésivaudan Nature Environnement

(lié à la FNE)

Défavorable

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Inquiétudes sur la consommation d’eau : manque de clarté, impact des pompages dans la nappe, etc.

– Pollution de l’eau

– Pollutions aériennes

– Cumul des pollutions

– Les extensions de Soitec et d’Ectra sont décorrélées de celles de ST alors qu’elles sont liées

– Dossier qui ignore les impacts liés aux transports, l’impact démographique sur la vallée (artificialisation des sols, le logement au détriment des terres agricoles et
des zones humides)

« GRENE émet un avis défavorable, au vu de l’augmentation des
atteintes environnementales, des destructions de milieux, et des consommations de ressources, dans une vallée qui veut garder son caractère agricole et naturel. »

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ADES

(Association démocratie écologie solidarité)

Défavorable

en intégralité

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– Irrégularités dans le dossier : non-prise en compte des effets cumulés et des effets dominos (avec Soitec et Ectra) + occulte les conventions de fournitures d’eau et de traitement des eaux usées + territoire de l’enquête trop restreint + nombre anormalement élevé de documents confidentiels + absence de plan particulier d’intervention concernant les risques majeurs d’installations Seveso seuil haut

: « Tout se passe comme si la société multinationale STMicro se considérait au-dessus des lois et n’entendait pas donner les informations nécessaires à une enquête publique qui serve à quelque chose. »

 

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