On ne le rappelera jamais suffisament : la guerre se fabrique chez nous, notamment dans la cuvette grenobloise où les entreprises de microélectronique servent également l’industrie de la mort (la fameuse « plaque grenobloise » indispensable à l’économie de guerre voulue par Macron et dont parle BFMTV).
Si Soitec ne se cache pas vraiment de ses liens étroits avec l’armement français (cf. le rachat de Dolphin Integration avec le missilier MBDA), STMicroelectronics fait preuve de plus de discrétion…
Et pourtant ! Le mois derniers l’OBSARM (observatoire des armements) publiait un communiqué sur la suspection de violation d’embargo par STMicroelectronics suite à la découverte de composants de l’entreprise retrouvés dans des drones russes utilisés en Ukraine.
Ce jeudi dernier, l’OBSARM publiait un complément d’enquête sur le refus de STMicroelectronics de répondre à des questions concernant son implication avec l’armement russe, le silence de l’entreprise traduisant bien toute l’opacité quant à la destination de ses puces.
Les détails des échanges entre l’OBSARM et STM ici : https://www.obsarm.info/spip.php?article502