Jeudi 21 novembre à Grenoble se tenait la réunion du Conseil syndical du SCoT, un organisme dédié à la planification du développement urbain. Une réunion plus animée que d’habitude (en règle générale, on s’y ennuie un peu), car le collectif STopMicro avait décidé de rendre visite à l’institution.
Nous y avons manifesté notre opposition aux décisions de la communauté de communes du Grésivaudan qui persiste à vouloir agrandir une zone d’activités économiques dédiée à l’électronique, alors que l’entreprise pour qui le projet avait été bâti avait annoncé la suspension de son extension (comme nous l’expliquons ici).
Nous sommes opposé-es à la bétonisation de 11 hectares de terres agricoles exploitées menacés de bétonisation, et nous nous mobilisons en conséquence.
Nous étions une quarantaine, dont une bonne partie équipé-es d’instrument de musique. Le hall du bâtiment où avait lieu la réunion est très agréable pour jouer du violon, pour jouer du trombone et, surtout, pour taper sur des tambours, car ça résonne très fort. Ceux et celles d’entre nous qui ne jouaient pas de musique avaient des tracts et une banderole « Touche pas à mon SCoT ». Nous sommes resté-es une heure et demi, et personne dans le bâtiment n’a pu rater notre présence!
Nous étions là parce que la destruction des terres agricoles nécessite plusieurs étapes administratives. Entre autres, une modification du SCoT, car à l’heure actuelle ces parcelles sont classifiées comme « zones agricoles ». Il est donc impossible d’y construire des usines. Le projet de ZAE nécessite la modification de ce document (alors que celui-ci est justement dédié à planifier ce qui se fait ou non).
Nous avons interpelé les élu-es, puis nous sommes parti-es dans le calme.
Si les projets de bétonnisation se concrétisent (et il y a des chances que ce soit le cas en janvier, comme indiqué ici, page 70), il est tout à fait possible que nous soyons de retour!